Le blog de l'ACDS

J’ai connu Lucien Romani dans les années 1980. Nous avons eu de nombreuses discussions ensemble sur la théorie des particules, sur l’origine de l’Univers et la structure des grandeurs physiques, ainsi que sur les conséquences géologiques du passage de la Lune près de la Terre à 2,72 et 10 rayons terrestres, alors qu’elle se trouve maintenant à 60 rayons terrestres.

Ce passage proximal fut la cause d’énormes marées ayant laissé sur la Terre des traces durables qui ont été reconnues dans la géologie du Précambrien (présence d’anorthosites). Il y a 4 milliards d’années elle était très éloignée de la Terre ; il y a 1 milliard d’années elle s’en est rapprochée soit à la limite de Roche, avec sur le terrain, la présence d’une discordance précambrienne. La rotation de la Terre était de 8 heures, c’est un problème de mécanique képlérienne. Il y a eu une crise tectonique métamorphique au Précambrien. On en conclue à une stabilité du système solaire. La Terre a été freinée par la Lune il y a 1 milliard d’années.

Pour Lucien Romani, Ö 5 : P2 en ce qui concerne la Terre, ce rapport vaut 0.11, pour Mars 0.080, pour Vénus 0.117, pour Saturne 0.082, pour Jupiter 0.110, pour Mercure 0.082 ; la rotation de la Lune et de la Terre est un problème de mécanique képlérienne ; il faut remarquer l’existence de 3 chiffres élevés 0.117 et 0.082 alternant.

Pour Romani il y aurait aujourd’hui des laves dans l’Antarctique qui seraient des morceaux de basaltes martiens ou des morceaux de satellites de l’anneau des Astéroïdes (basaltes ou météorites carbonées).

D’autres domaines de la Physique ont été évoqués par Lucien Romani, en particulier la liaison P da,s les liaisons peptidiques : problème des histones et des protéines primitives : oeuf à régulation (échinodermes, vertébrés, araignées) ; oeufs en mosaïque (invertébrés) ; rôle des protéines ; le champ morphogénétique gyroscopique peut être appliqué aux liaison peptidiques ou liaisons d’électrons dans la liaison P . Il distingue l’hérédité chimique avec 2 génomes semblables chez l’homme et le chimpanzé ; il y a une seconde hérédité de nature physique. Le rayon N processeur ne pénètre pas dans les gaîne de myéline ; problème de la permanence des protéines (chaînes de protéines).

L’homme s’est rendu indépendant par sa pensée (intelligence abstraite, spiritualité). Les Grecs ont découverts la logique et l’analyse problématique ; problème métaphysique de la conception du vivant à partir de l’hérédité physique. Les constantes physiques sont des grandeurs pseudo-scalaires.

Il m’a entretenu de ses livres sur la " Théorie générale de l’Univers physique " et des " structures des grandeurs physiques " parus chez Albert Blanchard (bibliothèque scientifique), ainsi que la " Pensée animale et la nôtre ".

Une particule élémentaire, le graviton, l’intéressait beaucoup. Il développait la formule de la gravitation universelle selon l’expression :

L’analyse dimensionnelle est importante pour Lucien Romani, pour lingénieur et même pour le physicien. Il me parlait des principes de la philosophie de Descartes (1644). Pour lui toute mesure est un nombre cardinal réel ; tel est le cas de l’entropie ; S définie par

(Q = chaleur échangée irréversiblement et T la température absolue de la source de chaleur).

Il évoquait la notion de grandeurs physiques " conservatives " et non " non conservatives ". Les grandeurs fondamentales sont l’angle (A) mesurant la rotation, la longueur (L) mesurant la translation et le temps mesurant la durée ; la figure est représentée par l’angle et la longueur et le mouvement par la longueur et le temps mesurant la durée ; la figure est représentée par l’angle et la longueur et le mouvement par la longueur et le temps. Il me développait les théories de base : l’additivité, la gémellité, la dualité. Il s’intéressait à la relativité restreinte et à ses nombreux paradoxes résolus par la théorie de la gémellité.

Un autre concept abordé également était celui de l’analyse parallèle universelle ; voici comment il concevait les problèmes :